Présidé par Patrick Eveno, l’Observatoire de Déontologie de l’Information est constitué désormais de treize associations et syndicats de journalistes professionnels – dont l’UCP2F – dix-neuf entreprises et syndicats d’entreprises de médias, et sept associations de représentants du public.
L’ODI a pour objet de contribuer, par ses réflexions, ses travaux et la communication de ceux-ci, à la prise de conscience de l’importance de la déontologie dans la collecte, la mise en forme et la diffusion de l’information au public.
Sa mission première est de recueillir et d’examiner les faits concernant les pratiques relatives à la déontologie dans l’information diffusée par les médias français (presse écrite, radio, télévision, médias en ligne).
Le travail de recueil des informations – manquements à la déontologie et « bonnes pratiques » – s’accompagne d’un minutieux travail d’enquête et d’analyse. Il s’attache surtout à déceler les causes qui ont conduit à des dysfonctionnements ou les mécanismes qui favorisent les bonnes pratiques.
L’observatoire effectue ainsi une «veille permanente» en matière de déontologie journalistique, interroge les pratiques professionnelles, dégage des tendances sur la durée, et rend publiques ses observations.
La première tache de l’ODI est le recueil des «faits déontologiques» et leur vérification, grâce aux divers réseaux des membres et au travail propre à l’Observatoire.
Sous forme d’un rapport, l’association présente chaque année les résultats de ses travaux.
A Metz d’abord, le premier rapport, en 2013, a tourné autour de «L’insécurité de l’information».
Puis ce fut «L’information sous pressions».
En 2015, l’ODI a proposé un rapport spécial sur le traitement médiatique des journées «Charlie Hebdo».
L’année suivante a eu pour thème «L’Information dans la tourmente», et enfin «L’information au cœur de la démocratie».
Toujours à Tours à la mi-mars, lors de la prochaine édition des Assises du journalisme, le rapport portera sur «Neutralité du journaliste, du journalisme et conflit d’intérêt».