Lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes peuvent-ils être satisfaits lorsqu’on les informe par le biais d’une floraison d’avis recueillis auprès de personnes n’ayant aucune compétence sur le sujet traité y compris venant de la part d’ « experts » qui ne sont en fait « experts que d’eux mêmes ». C’est pourtant bien ce que l’on a parfois ressenti lors de l’épidémie du Covid et que l’on a tendance à retrouver par exemple pour le traitement médiatique du changement climatique.
Cela pose une question de déontologie qui explique la décision prise par le conseil de déontologie journalistique et de médiation (Cdjm) de lancer une enquête auprès des journalistes concernés. C’est peut-être vous.
Le CDJM a créé un groupe de travail destiné à identifier les bonnes pratiques déontologiques et les écueils à éviter en ce qui concerne le journalisme scientifique, sans entrer dans le champ des choix éditoriaux, puisqu’il ne s’agit pas pour le conseil de définir quel est le bon contenu.
À cette fin, le CDJM lance une enquête en ligne et téléphonique auprès des journalistes des médias généralistes traitant de sujets scientifiques (sciences formelles, sciences de la nature et sciences sociales) pour mieux connaître leurs pratiques, les écueils qu’ils·elles rencontrent et les règles qu’ils·elles se fixent.
Ce questionnaire est conçu comme un guide d’entretien. Certaines questions sont susceptibles de ne pas vous concerner.
Vous pouvez les passer et répondre aux points qui vous interrogent dans votre activité professionnelle sachant que son traitement est totalement anonyme.
Pour accéder au questionnaire :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdGfT6GmOEd4IhtF7PtyBWn6vm6Hh6iSw11o93dfGI_rGj8Fg/viewform
A noter l’atelier que l’Ucp2f avait organisé, lors des Assises internationales du journalisme en 2021, sur ce sujet de la préparation des journalistes pour traiter des questions liées au changement climatique :
